"Team for the Planet : s'investir pour le climat en pariant sur l'entreprise"

Publié le 19 avril 2023

Partager

Cet article a été publié dans le Figaro le 12/11/2020.

Pour lire l'article en entier, c'est par ici.

------

Extrait

Investir un euro pour financer les innovations de demain au service de la planète: près de 5.000 citoyens se sont lancés dans l'aventure «Team for the Planet», espérant encourager la lutte contre le réchauffement depuis l'intérieur du système économique.

Depuis un rapport fracassant des experts climat de l'ONU (Giec) en 2018 alertant sur le peu de temps qu'il reste pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le monde a vu naître et grossir la mobilisation des jeunes pour le climat ou des mouvements de désobéissance civile comme Extinction Rebellion.

Team for the Planet se veut «complémentaire», explique à l'AFP Denis Galha Garcia, un des six co-fondateurs. Mais sur un autre créneau, l'entrepreneuriat. L'objectif de ce «fonds d'investissement à but non lucratif» est de lever à terme 1 milliard d'euros pour créer 100 entreprises développant chacune une innovation qui participerait à la décarbonation de l'économie, des transports propres à une agriculture sans engrais azotés, en passant par la séquestration du carbone.

«On n'a pas le temps de changer le système économique. Alors on le prend tel qu'il est, pas parfait», plaide Denis Galha Garcia. «On joue avec le système sans le détruire, pour l'orienter vers une fin qui nous semble plus saine». Ce discours qui ne prône ni la décroissance ni un «retour au Moyen-Age» a séduit en quelques mois près de 5.000 actionnaires pour un total de près d'un million d'euros.

Comme Philippe Depré, ingénieur en agriculture qui a investi 50 euros pour l'instant: «Je suis plus dans la logique du +pour+ que dans la logique du +contre+. Être contre, je ne suis pas sûr que ça ait jamais fait avancer l'Humanité». «Là, on se sent acteurs», poursuit le quadra qui ne se reconnaît pas dans les ONG climat.

Comme plusieurs dizaines d'autres associés formés spécialement, il va évaluer les innovations candidates. Non pas leur faisabilité technique (réservée à un comité scientifique qui fera ses recommandations) mais la conformité à certains principes, comme la réplicabilité à l'échelle mondiale ou la capacité à générer des bénéfices sans brevet.

(...)

Pour lire la fin de cet article en ligne, c'est par ici.